Le CACVS PRÉSENTE "TRANSPARUTIONS" DE LA PHOTOGRAPHE ISABELLE PARSON

Le Conseil des arts et de la culture de Vaudreuil-Soulanges est heureux de présenter l'exposition Transparutions de la photographe Isabelle Parson, artiste de Pointe-Fortune.

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à propos de l'exposition

Les oeuvres sont issues d’une série de photographies présentées à La galerie Hugues Charbonneau du 11 mai au 18 juin 2022 dans le cadre de l’exposition de groupe L’érosion de la scène réunissant les artistes David Lafrance, Isabelle Parson et Miri Chekhanovich.

Le titre de l’exposition fait référence à un extrait de l’essai L’invention du Paysage d’Anne Cauquelin qui y décrit l’évolution de l’art du paysage au fil des siècles. Parmi les idées formulées dans ce texte, il y a celle qui veut que le paysage soit définitivement libéré et mis au-devant de la scène par un détachement de toutes contraintes décoratives.

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biographie

Crédit photo : Courtoisie de l'artiste

Isabelle Parson poursuit une maîtrise en photographie à l’Université Concordia à Montréal. Son travail a été diffusé récemment notamment lors de l’exposition l’Érosion de la scène à la galerie Hugues Charbonneau (2021) aux côtés de David Lafrance et de Miri Chekhanovich, à Art Souterrain (Créer des Ponts, 2021), Artch - art contemporain émergent (2020) et à la Foire d’art contemporain de Saint-Lambert (2020-2019). Elle est lauréate de plusieurs prix et distinctions dont la bourse d’études supérieures en photographie The Mildred Lande and Margot Lande Graduate Scholarship (2022, Concordia) et le prix Coup de cœur de la relève de la revue Esse (2021). En 2021, Isabelle réalise une résidence sur le compte Instagram « Culture vitale, culture locale » de Culture Montérégie. Ses œuvres font partie de collections privées et institutionnelles.

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démarche

Par le biais de la photographie, de la vidéo et de l’installation, l’artiste explore des serres de sa région qu’elle choisit intuitivement d’occuper comme atelier et laboratoire de recherche et de création pour y sonder la nature de sa relation à la lumière, à la matière, à l’espace et au corps. Elle affectionne plus particulièrement y travailler alors qu’elles sont en dormance et vides, ce qui les ramène en quelque sorte à un état premier, une période de latence où se révèle leur matérialité. Dans la transparence des plastiques et
la fluidité de la lumière naturelle, dans ce qu’il y a de plus ou moins saisissable, elle entrevoit l’expression de ce qui est invisible.

Elle s’intéresse aux types d’attentions propices à la contemplation et la réceptivité dont la flânerie et l’épochè menant à un éveil sensible à l’indicible. Ses sujets d’étude ont ceci de particulier qu’ils se transforment au rythme de la serre, de la lumière naturelle et « du trouvé ». Ainsi, par des observations et des études intuitives, elle révèle une suite de saisissements et d’assemblages locaux. Les œuvres produites soulignent de la complexité de notre rapport au monde et poreuse entre la photographie, le monde et l’être. L’insistance de la démarche de l’artiste crée une suite d’observations où les comparables s’accumulent, se contaminent et se révèlent. Dans le flux de ses découvertes et des hasards, elle développe ainsi une vision liminale qui souligne ce qui relève de la symbiose aux limites de l’organique, du minéral et du synthétique. Enfin, elle s’intéresse plus récemment à l’autonomie de l’apparaître et à la notion du passage de l’inerte au vivant.

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