Crédit photo: Josiane Farand C’est le 29 novembre dernier que le CACVS a lancé le Guide de gestion durable pour les organismes culturels, au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges. Rédigé par Lorraine Simard, spécialiste en responsabilité sociétale et adapté en collaboration avec Daniel Bissonnette, directeur général du Musée régional de Vaudreuil-Soulanges (MRVS), Marie-Pierre D’Anjou directrice générale du Parc historique de la Pointe-du-Moulin et Louise Leblond-Vallée, directrice générale de la Maison Trestler, le Guide de gestion durable pour les organismes culturels se veut un outil concret de mobilisation pour faciliter le virage des organismes culturels vers des pratiques de développement durable. Dans l'ordre habituel: Daniel Bissonnette, directeur général du MRVS; Louise Leblond-Vallée, directrice générale de la Maison Trestler; Jean-Yves Poirier, président du CACVS et maire de Saint-Polycarpe; Nadine Maltais directrice générale du CACVS; Lorraine Simard, auteure du Guide et Marie-Pierre D'Anjou, directrice générale du Parc historique de la Pointe-du-Moulin. Crédit photo: Josiane Farand Parmi les nombreux dossiers que nous menons, de la citoyenneté culturelle des jeunes en passant par la relève, il y a celui du développement durable qui nous tient à coeur. Plus complexe car nécessitant plus d’efforts et d’engagement, il n’en demeure pas moins une voie d’avenir. Face aux enjeux de plus en plus complexes de gestion des opérations et de mise en marché de la culture, le CACVS a donc pris la décision de soutenir le milieu avec un outil accessible et concret portant sur les meilleures pratiques en gestion durable. Nadine Maltais- directrice générale du CACVS Le Guide offre des outils adaptés qui considèrent la dimension culturelle dans la gestion des organisations du milieu culturel, de manière à tendre vers une gestion durable. En d’autres termes, la culture investit la sphère du développement durable et le développement durable investit la sphère culturelle. Comme l’a mentionné Jean-Yves Poirier, président du CACVS: “ Plus que jamais, il importe d’entreprendre le virage vers le développement durable, et ce de manière concertée. À ce titre, le guide de gestion durable permet d’outiller les organismes culturels pour que ceux-ci puissent s’engager dans cette voie.” Nadine Maltais en entrevue avec Chantal Bédard de CSUR La Télé Crédit photo: Josiane Farand Véritable mode d’emploi permettant d’entreprendre une démarche de gestion durable en détaillant chacune des étapes, le guide contient 20 outils pratiques adaptés à la réalité des organismes culturels. Au moment de la conception, il était crucial pour le Comité 21 Québec et le CACVS de contribuer au développement des compétences en gestion durable avec une version adaptée des contenus. À ce titre, le Comité 21 se donne comme responsabilité de mettre à jour les outils selon les besoins et de les partager au CACVS. Avec l’évolution des pratiques des différents intervenants, les outils se raffineront. Dans un esprit de partage des bonnes pratiques, les outils seront inclus aux versions subséquentes du Guide. Crédit photo: Josiane Farand "L’élaboration de ce guide a démontré qu’il est absolument possible de déployer un langage commun et une série d’actions concertées en collaboration avec les parties prenantes." Lorraine Simard- Auteure du Guide de gestion durable pour les organismes culturels Pour le Comité 21 Québec, le lancement du Guide est le premier pas du virage vers le développement durable. La deuxième étape consiste en l’appropriation du guide par les organismes, et en la réelle mise en oeuvre de pratique chaque fois plus durable. À ce titre, le Musée régional de Vaudreuil-Soulanges a entrepris la démarche proposée dans le guide, et à terme, celui-ci pourra réduire ses impacts environnementaux et augmenter ses impacts positifs au niveau culturel, social et économique. Crédit photo: Marie-Pierre d'Anjou “Je comprends mieux pourquoi intégrer la gestion durable dans la planification stratégique d’un organisme culturel représente aujourd’hui une démarche incontournable, porteuse de pérennité et d’une vision vraiment stimulante.” Daniel Bissonnette- directeur général du Musée régional de Vaudreuil-Soulanges. Le Guide de gestion durable pour les organismes culturels sera bientôt disponible sur demande auprès du Comité 21 Québec ou du CACVS. Nous tenons à remercier le gouvernement du Québec et la MRC de Vaudreuil-Soulanges pour l'aide financière accordée au projet de développement des compétences des équipements culturels dans le cadre des ententes de développement culturel 2014-2015 et 2015-2016.
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C'est le 23 novembre dernier, au pavillon Pierre-Lassonde du Musée national des beaux-arts du Québec, que se déroulait la 22e édition des prix de reconnaissance Essor. Vingt et un projets, dans diverses catégories, ont été récompensés, incluant le projet Un poulailler dans la Cité!, réalisé à l'école secondaire de la Cité-des-Jeunes. Ce projet, chapeauté par les enseignants Nancy Lépine, Josiane Plourde et Dino Stea, a reçu le prix Développement durable et s'accompagne d'une bourse de 4000$. Les prix de reconnaissance Essor soulignent l'envergure et la qualité des approches pédagogiques et culturelles, la démarche artistique ainsi que l'aspect novateur de projets réalisés dans les écoles québécoises. Ils permettent de reconnaître l'engagement du personnel enseignant et des partenaires du milieu culturel, tout en mettant en valeur le talent et la créativité des jeunes. Ces prix sont soutenus par Télé-Québec et BMO Groupe financier. Créés en 1996, les prix de reconnaissance Essor sont remis annuellement par le ministère de l'Éducation et de l'Enseignement supérieur et le ministère de la Culture et des Communications. Ils récompensent les initiatives d'enseignants et de responsables scolaires qui intègrent les dimensions artistique et culturelle à la formation générale des jeunes du primaire et du secondaire ou à la formation générale des adultes en réalisant des projets d'envergure.
Ce projet est né du choc des idées de Nancy Lépine, enseignante en arts plastiques et Monica Brinkman, artiste mosaïste. Au départ, le projet était plutôt de créer une murale, mais après vérification auprès de la direction de l'école, il n'était pas possible d'habiller le mur choisi. C'est alors que l'idée de créer un poulailler durable a germé. Peu à peu, les éléments se sont mis en place pour que celui-ci se réalise. Les membres de la direction ont approuvé le projet, le service de l'urbanisme de la ville de Vaudreuil-Dorion a émis le permis nécessaire et les travaux ont commencé. Les activités inspirantes qui ont précédé la réalisation du Poulailler dans la Cité! Plusieurs élèves ont participé à différentes activités culturelles et artistiques pour préparer l’arrivée des poules. Sur l’initiative du Comité vert, chapeauté par Valérie Troliet, le film Demain, un nouveau monde en marche leur a été présenté. Des élèves ont pu apprécier l’œuvre Tracteur, de Monica Brinkman et Tina Struthers, qui met en valeur le patrimoine agricole de leur région, ainsi que l’exposition Le poulailler imaginaire, de Roger Brabant au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges. Pendant que certains ont participé à la construction du poulailler dans l’atelier de bois de Dino Stea, d’autres, en collaboration avec Monica Brinkman et leur enseignante Nancy Lépine, ont réalisé son revêtement avec de la vieille vaisselle récupérée. Suivant le principe de la permaculture, d’autres élèves encore, ont conçu un toit vert sur lequel poussent des plantes qui permettront de nourrir les poules et de tempérer le poulailler. Au total ce sont 2232 élèves qui se sont sensibilisés de près ou de loin dans ce projet à multiples facettes. Les élèves ont travaillé très fort pour réaliser leur poulailler urbain Aujourd’hui, le Comité Poulailler, composé d’élèves de tous les niveaux, chapeauté par Josiane Plourde, Philippe Crête et Nancy Lépine continue de se réunir pour planifier les soins à donner aux poules, quotidiennement, ainsi que l’approvisionnement en nourriture, en eau et en copeaux de bois. Les œufs sont récoltés et les poules sont chouchoutées. Le comité vert poursuivra l’aménagement du jardin au printemps prochain, grâce entres autres au soutien du CACVS par le biais du Programme d'Innovation Culturelle. Grâce à ce projet de poulailler, les élèves ont exercé leur rôle d’agents de changement et sensibilisé la communauté à des enjeux environnementaux, et c’est avec fierté qu’ils ont inauguré un poulailler dans la Cité! Le CACVS tient à féliciter toutes les personnes qui se sont investies dans ce projet grandiose qui démontre à quel point les projets mettant de l'avant la culture sont porteurs pour les élèves et jouent un rôle de premier plan en matière de persévérance et de réussite scolaire! Artistes recherché(e)s pour exposition solo Situé à Vaudreuil-Dorion, le Centre dentaire Michel Malboeuf présente plusieurs avantages à l’artiste qui souhaite diffuser son art : grande surface de présentation dans les aires d’accueil de la clinique, l’assurance que son travail sera vu par des centaines de personnes chaque semaine, un grand stationnement, pour ne nommer que ceux-ci. Les artistes sont invité(e)s à présenter leur candidature pour une exposition solo. Quelle belle opportunité de possiblement développer de nouvelles clientèles, et d’enrichir son parcours artistique! Nous offrons gratuitement :
Chaque dossier est soumis à notre comité de sélection. Les œuvres doivent être encadrées ou présentées sur toile « galerie ». Nous évaluons la qualité du travail (maîtrise de la technique et du médium), la créativité (recherche esthétique) et le rayonnement de l’artiste (l’ensemble du parcours artistique). DOCUMENTS EXIGÉS
CRITÈRES D’ÉVALUATION
DÉPÔT DES DOSSIERS Les demandes doivent être déposées au plus tard le 17 décembre 2018 à midi, soit :
Pour toute information additionnelle, veuillez contacter madame Sonia Isabelle au 450 455-9554. Le CACVS tient à féliciter la direction de la Clinique dentaire Michel Malboeuf pour cette initiative, augmentant l'accessibilité aux arts.
Le projet de l’artiste de Hudson, Sonia Haberstich, a été retenu pour la création d’une oeuvre intégrée à l’architecture de l’agrandissement de l’école José Maria de Terrasse-Vaudreuil. L’oeuvre, qui sera installée à l’intérieur de l’école, est constituée de 17 éléments composés d'époxydes et de pigments sur bois. Chaque élément est une forme ouverte remplie de pastilles de couleur, représentant une collection de récipients de savoirs. Telles des gourdes qu’on emplit et qu’on porte avec soi pour se sustenter, les formes s’emplissent de taches de couleurs qui représentent la multitude de savoirs qu’acquerront les enfants en fréquentant l’école. Éventuellement, ces récipients de savoirs s’empliront et quitteront leur lieu d’attache pour partir à la conquête du monde. Les pastilles de couleurs se veulent également une métaphore de l’école comme institution et de ce qu’en retirent les enfants. Les pièces se répondent et trouvent leur force dans la dynamique de l’ensemble. L’artiste a choisi des couleurs riches et saturées, créant ainsi une oeuvre suggérant la joie, reflétant ainsi la joie d’apprendre et de s’épanouir dans son milieu scolaire. On reconnaît dans ce choix de couleurs éclatantes et de matériaux la signature de Sonia Haberstich. Échantillon- Courtoisie Sonia Haberstich Tout près de l’oeuvre, un texte transposant en mots l’histoire que raconte l’oeuvre sera installé. Le projet est déjà bien entamé et l’installation de l’oeuvre devrait avoir lieu au début de l’année 2019. La création de cette oeuvre est rendue possible en raison de la Politique d'intégration des arts à l'architecture et à l'environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics (communément appelé loi du 1%) qui fait en sorte que chaque projet d’immobilisation recevant du financement du gouvernement du Québec doit allouer au moins 1% de son budget total à la création d’oeuvres d’art spécifiquement conçues pour le projet en question. Pour sélectionner l’artiste qui créera l’oeuvre à intégrer, un comité est formé. Celui-ci doit dans un premier temps définir la nature et l’emplacement de l’oeuvre. Ensuite, ils doivent sélectionner les artistes invités à présenter une maquette, à partir du Fichier des artistes, pour enfin effectuer un choix final. Pour les artistes, le processus menant à la création d’une oeuvre dans le cadre de cette mesure n’est pas une mince affaire. Dans un premier temps, il faut déposer sa candidature pour être ajouté au Fichier des artistes, ajout qui se fait au bout d’un rigoureux processus de sélection. Par la suite, il faut être invité à présenter une maquette par le comité. Généralement, ce sont trois artistes qui sont invités à déposer une maquette. Enfin, un seul artiste est retenu. Pour Sonia Haberstich, le projet de l’école José-Maria est le cinquième qu’elle a présenté, mais le premier qu'elle aura le bonheur de réaliser. Maquette- Courtoisie Sonia Haberstich Cette mesure, adoptée en 1961 par le gouvernement du Québec, a permis la création de plus de 3700 œuvres, installées dans différents lieux publics québécois. Ces œuvres (sculptures, installations, peintures, estampes, photographies, arts numériques, etc.) témoignent de la diversité d'expression des artistes québécois et constituent une part importante de notre patrimoine artistique. Pour madame Haberstich cette mesure “met les gens en relation avec l’art, c’est important d’en avoir autour de nous, de juste vivre avec. L’art ajoute quelque chose, relaxe les gens, ça a un véritable impact sur notre santé.” Félicitations à Sonia Haberstich pour ce projet qui égayera le quotidien des élèves et du personnel de l’école José Maria, tout en rendant une oeuvre d'art contemporain accessible à la population desservie par l'école. C'est avec beaucoup de fierté que le Conseil des arts et de la culture de Vaudreuil-Soulanges, la Maison Trestler et le Musée régional de Vaudreuil-Soulanges ont dévoilé les artistes lauréates de la première édition de TRACE Vaudreuil-Soulanges, en présence de nombreux dignitaires de la région. Nadine Maltais, directrice générale du CACVS a également annoncé le partenariat avec le Carrefour Jeunesse Emploi de Vaudreuil-Soulanges permettant la tenue de la toute première édition de l'exposition Vocation-TRACE à l'édifice Laurier-Léger des Coteaux. Enfin, les organisatrices ont profité de l'occasion pour annoncer les détails du programme de perfectionnement professionnel ainsi que l'identité de l'artiste de renommée internationale qui prononcera une conférence dans le cadre du volet Inspiration de TRACE.
Vocation TRACE L'édition 2018 de Vocation en Art! se déroule actuellement dans les locaux du Carrefour Jeunesse Emploi de Vaudreuil-Soulanges. Afin de bonifier l'expérience des participant(e)s, le CACVS a initié le projet baptisé Vocation TRACE, qui permettra aux artistes dont les œuvres se démarquent tant au niveau artistique, technique qu'esthétique de préparer une exposition prévue en mars 2019 à l'édifice Laurier-Léger des Coteaux. Les artistes retenus bénéficieront de l'accompagnement professionnel de Chantal Séguin, commissaire de l'initiative TRACE, pour produire leur exposition et pourront participer au programme de perfectionnement. De surcroît, chaque exposant recevra un certificat HACHEM d'une valeur de 25$ et un montant total de 500$ leur sera remis; le tout pour permettre la production de l'exposition collective. Volet perfectionnement Coordonné par Valéry Filion de la Maison Trestler, le programme de développement professionnel comprendra deux blocs de formation, dont le premier sera offert par Émilie Léger, artiste de Pincourt, détenant une formation en gestion de carrière artistique et entrepreneuriat culturel. Ouverte à tous les artistes ayant déposé un dossier dans le cadre de TRACE, cette formation sera adaptée selon la pratique artistique des participant(e)s. Elle se déroulera en deux séances et traitera de plusieurs sujets préoccupants pour les artistes, tel que la définition de son identité artistique; la présence sur les médias sociaux et le visuel promotionnel; le dossier artistique; les événements et expositions. Madame Léger offrira également du coaching individuel. Forte de son expérience à titre de lauréate TRACE en 2017-2018, madame Léger saura accompagner les artistes en leur proposant des outils concrets leur permettant de faire leur place tout en composant avec la réalité actuelle. Le deuxième bloc sera offert par Josée Fafard, formatrice en gestion de carrière artistique. Cette formation permettra aux participant(e)s de démystifier le processus pour toutes demandes de bourse ou de subvention. Ce deuxième bloc de formation sera ouvert à tous pour un maximum de 15 participant(e)s par séance. Le premier volet, intitulé "Les bourses à ma portée", s'adresse aux artistes. Le deuxième volet, intitulé "Les subventions à ma portée" s'adressera spécifiquement aux organismes culturels. Les formations auront lieu les 5 et 6 avril 2019. Pour s'inscrire, les personnes intéressées pourront communiquer avec Valéry Filion de la Maison Trestler. Émilie Léger et Josée Fafard Volet Inspiration Le soutien à la relève se traduit également par des rencontres inspirantes et par le contact et l'échange avec d'autres artistes. À ce titre, les organisatrices sont très fières d'offrir aux participant(e)s ainsi qu'au grand public, une conférence inspirante avec nul autre que Dominic Besner. Véritable maître de la ligne et de la couleur, Besner a exposé au Canada, aux États-Unis, au Mexique, au Maroc et en Chine. Après avoir complété des études en architecture et avoir passé quelques années à travailler dans le milieu, il décide de se consacrer à la peinture. Cette conférence se veut un véritable accélérateur d'idée et d'inspiration pour les artistes qui y participeront et pourront échanger avec Besner. L'événement se tiendra le jeudi 13 décembre prochain à 13h30 au Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, et sera ouvert au public.
Le CACVS, la Maison Trestler et le Musée régional de Vaudreuil-Soulanges tiennent à remercier tous les artistes qui ont déposé leur dossier et à féliciter Sonia Isabelle et Fabienne Legrand. Nous invitons l'ensemble de la population de Vaudreuil-Soulanges à visiter les expositions des lauréates dès mars 2019. [COMMUNIQUÉ] La Société d’histoire et de généalogie de l’île Perrot présentera une conférence de Lise Chartier portant sur Les petites écoles de l’île Perrot et leur histoire de 1858 à 2018 à la bibliothèque Marie-Uguay le mercredi 21 novembre dans le cadre de la Semaine nationale de généalogie. Chercheuse invétérée, Mme Chartier a fouillé les procès-verbaux de la Commission scolaire de l’île Perrot et de ses dérivées depuis 1858. Elle partagera avec ses auditeurs le fruit de ses découvertes relatives à la construction et à l’entretien des sept écoles rurales éparpillées autour de l’île Perrot jusqu’en 1954. Elle décrira l’embauche des institutrices, leurs conditions salariales, le calendrier scolaire et les visites des inspecteurs d’écoles. Il y sera aussi question de la transition de l’école rurale vers l’école centrale durant les années 1950 ainsi que de la construction des établissements actuels. École Anse au sable- Courtoisie SGHIP En deuxième partie, Lise Chartier présentera un documentaire réalisé par Daniel Bertolino au cours de l’été 2018. La chercheuse y interviewe plusieurs personnalités qui se rappellent avec émotion l’évolution des écoles depuis 1933 jusqu’à ce jour. Y sont interviewées les personnes suivantes : Mmes Rachelle Bourbonnais, Lise Choquette, Thérèse Monette, la regrettée Germaine Péladeau-Madore et Gaétane Trempe-Köszegi, MM. Michel Bédard, Yvan Cardinal et l’honorable Marc Lalonde, C.P., O.C., c.r. Photo- Courtoisie Daniel Bertolino La conférence débutera à 14 heures le mercredi 21 novembre 2018 à la bibliothèque Marie-Uguay, 1300, boulevard Don-Quichotte, Notre-Dame-de-l’Île-Perrot J7V 2E9. L’entrée est libre. Réservations : 514 453-0013 (aux heures d’ouverture de la bibliothèque) ou [email protected] China Girl- Courtoisie Agnès Robin À chaque mois, nous faisons le portrait d’un artiste qui s’illustre, ici ou ailleurs. Ce mois-ci l’artiste du mois est Agnès Robin, qui expose à la Maison Trestler jusqu’au 20 décembre prochain. Agnès Robin L’univers artistique d’Agnès Robin est, à l’image de l’artiste elle-même, généreux, éclaté, coloré, sans prétention et un brin rigolo. La passion de l’artiste émane de chaque oeuvre et on perçoit le soin qu’elle apporte à chacune de ses créations, qu’il s’agisse d’un portrait hyper réaliste ou d’un panda gourmand qui jongle avec trois sucettes. On s'en lèche les doigts- Courtoisie Agnès Robin “J’ai toujours été attirée par les arts, je peins depuis que j’ai 4 ans. Mon père, qui avait été blessé durant la guerre d’Algérie, avait occupé son temps à faire le portrait des infirmières qui le soignaient. Toute petite, mon père me montrait les portraits qu’il avait fait et j’essayais de les reproduire”. Quelques années plus tard, à son arrivée au Canada, madame Robin se met à faire des portraits des enfants dont elle s’occupe. Puis de fil en aiguille, elle délaisse ses crayons et ses pinceaux pour voyager, étudier et fonder sa propre boîte d’aménagement de vitrine qui remporte un vif succès. Son intérêt pour les arts toujours présent, madame Robin commence à visiter des galeries d’arts et à acheter des oeuvres. En 2012, un déclic s’opère: “Je me suis dit, je vais essayer, je fais une oeuvre. Et je me suis trouvée pas pire!” Au fil du temps, elle se met à peindre de plus en plus, à participer à des concours et à gagner des prix. En 2017, une grave blessure la cloue au lit pendant trois mois. Trois mois durant lesquels elle peint à chaque jour. “J’ai fait ma Frida!” lance en riant l’artiste. “J’ai progressé très vite, vu la pratique”. C’est ainsi qu’Agnès Robin finit par sauter dans l’art à pieds joints, et depuis les projets se succèdent à un rythme soutenu. Très récemment, l’artiste s’est rendue à Las Vegas pour présenter l’oeuvre qu’elle avait réalisée dans le cadre du Las Vegas Portraits Project, une exposition rendant hommage aux 58 victimes de l’attentat de Las Vegas survenu le 1er octobre 2017. Austin William Davis, victime de l'attentat de Las Vegas le 1er octobre 2017- Courtoisie Agnès Robin En septembre, elle a participé à l’exposition Mexico, Mi Amor!, véritable fiesta en l’honneur du Mexique, à la Galerie Erga, exposition qui sera présentée à Granby en février et à Trois-Rivières ensuite. El Sombrero - Courtoisie Agnès Robin Enfin, jusqu’au 20 décembre, la majorité des oeuvres de Mme Robin, créées entre 2014 et 2018 sont exposées à la Galerie Antoine-Aimé Dorion de la Maison Trestler. L’univers artistique d’Agnès Robin est éclaté. “Le style me tiraille. Je trouve ça plate de toujours faire la même chose- il y a tellement de choses dans ma tête! J’aime varier.” Malgré cet éclectisme, les thèmes d’amour et de paix reviennent constamment même lorsque ce n’est pas planifié. Ces deux thématiques traversent toute l’oeuvre de l’artiste. Bien qu’elle ait peint beaucoup d’animaux et fait de la mosaïque, ce qu’elle préfère c’est le portrait. “La mosaïque, c’est beaucoup trop lent, c’est pour ça que je me suis remise à la peinture. J’ai tellement d’idées que je crains de manquer de temps, je sens une urgence de créer!” À ce titre, la prolifique artiste a produit pas moins de 50 œuvres cette année. Avant que son pinceau ne frôle le bois, l’artiste effectue tout un travail de recherche, de composition et de transformation sur ordinateur. Une fois qu’elle s’est approprié l’image, elle peut créer sa peinture. “Le portrait, ce n’est pas juste des beaux visages. Je cherche plutôt une émotion, spécifiquement dans les yeux”. Elle dit préférer les portraits réalistes, plus poignants. À ce titre, madame Robin préfère créer sur panneau de bois, le grain de la toile pouvant parfois trahir le réalisme des œuvres. Peu importe le style de l’oeuvre créée, madame Robin y ajoute toujours une petite touche qui fera réfléchir ou sourire. Qu’il s’agisse d’un mot imprimé en arrière plan ou d’un collage, chaque oeuvre passe un message au spectateur. En choisissant de se lancer entièrement dans une carrière artistique madame Robin s’est fixé des objectifs précis. Alors qu’en 2018, elle a travaillé fort pour gagner en visibilité, elle vise rien de moins qu’une présence dans les plus prestigieuses galeries montréalaises pour 2019. Malgré tout, elle est toujours aussi émue de vendre une oeuvre. “C’est un grand honneur. Que quelqu’un aime assez ce que je fais et qu’il veuille l’avoir chez lui, j’en suis toujours touchée”. Ceux qui souhaitent découvrir l'univers multicolore et éclectique d'Agnès Robin peuvent le faire à la Maison Trestler, jusqu'au 20 décembre prochain. [APPEL DE PROPOSITIONS] Artiste ou collectif d'artistes recherché (es) Contexte du projet À l’occasion du lancement du nouveau site Web qui permettra de présenter la mission actualisée de Développement Vaudreuil-Soulanges (DEV), l’organisme souhaite réaliser une activité de médiation culturelle au terme de laquelle sera réalisée une oeuvre d’art collective illustrant les valeurs de DEV. L’oeuvre ainsi créée servira à la fois de repère visuel, permettant à l’équipe de DEV de mettre en pratique au quotidien les valeurs de l’organisme et d’objet de conversation, favorisant la découverte des dites valeurs chez l’ensemble des partenaires et clients de DEV. L’appel de candidature En conséquence, le Conseil des arts et de la culture de Vaudreuil-Soulanges est à la recherche d’un ou une artiste (ou d’un collectif d’artistes) en arts visuels, littérature, art numérique ou métiers d’art* pouvant relever le défi suivant: Réaliser une œuvre d’art collective, illustrant les valeurs suivantes: Agilité, Dynamisme, Professionnalisme, Engagement, Créativité, Rassembleur. L’œuvre reflètera également les attributs de marque de l’organisme (technologie, durabilité, représentation, accessibilité). La création devra se faire sous forme d’atelier de médiation culturelle. *Bien qu’il ne s’agisse pas d’un critère obligatoire, le CACVS encourage l’interdisciplinarité. En conséquence, les artistes ou les collectifs proposant des projets interdisciplinaires seront favorisés. L’atelier L’atelier devra proposer un travail réflexion ludique aux participants, les amenant à s’exprimer et à imprimer leur marque sur une oeuvre d’art. La création se fera en rotation de petits groupes et visera l’échange et la collaboration. L’artiste devra compléter l’oeuvre finale en atelier en y ajoutant sa personnalité artistique par l’ajout d’une facture visuelle finale. Précisions techniques
Reproduction de l’œuvre
Un cachet séparé sera disponible pour cette portion du projet, à discuter avec les représentants de DEV. Comment soumettre un dossier La proposition doit contenir les éléments suivants:
Faites parvenir le dossier par courriel uniquement à Karina De Nobriga, coordonnatrice du CACVS: [email protected] La date limite pour faire parvenir une proposition est le 23 novembre 2018 à midi. Pour toute question, vous pouvez communiquer avec Karina De Nobriga au 450-455-5754 poste 2 ou à [email protected] ***Should one wish to receive additional information in English regarding this program, please contact Karina De Nobriga, CACVS coordinator, by e-mail [email protected] or telephone: 450-455-5754 ext. 2 *** |
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Septembre 2024
AuteurKarina De Nobriga |
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